Comment mesurer son empreinte carbone ?
Je peux déjà vous dire, qu’allumer son poêle un 6 mai, c’est tout sauf positif pour la planète, même quand il fait 5 degrés ! Il faut dire que j’ai éteint le chauffage depuis le mois d’avril et qu’il me restait un peu de bois donc bon… je me suis dit que ça pouvait le faire. Enfin bref…
Bon alors ! Comme toujours, on redonne la patate chaude aux RH !
Objectif pour Quick MS : Devenir neutre en carbone d’ici 5 ans !
Dans mes OKR de ce trimestre ça donne quelque chose comme : Réfléchir à la méthodologie. Bien évidemment, on part d’une page blanche quand il s’agit d’une nouvelle mission pour les RH
Et quand je parle de page blanche, je ne parle pas de WORD, c’est démodé.
Je parle de Chat GPT !
« Oh Chat GPT, dis mois comment je peux mesurer l’empreinte carbone de Quick MS ».
Comme s’il pouvait faire de moi une experte en la matière ! Je suis RH ! Mes capacités sont limitées ! Je suis polyvalente. Ce qui signifie que je touche à pleins de sujets mais que je suis experte d’être experte en rien.
Alors reprenons. J’aime la science et les maths mais à petite dose (sinon j’aurais fait une carrière scientifique).
Donc avant de mettre la charrue avant les bœufs, commençons par le début : c’est quoi l’empreinte carbone ? (Toujours assistée de Chat GPT svp !)
L’empreinte carbone est la quantité totale de gaz à effet de serre (principalement le CO₂, mais aussi le méthane, le protoxyde d’azote, etc.) émise directement ou indirectement par une activité, une personne, une organisation ou un produit tout au long de son cycle de vie.
Concrètement, cela inclut par exemple :
- La production et le transport des biens que tu consommes.
- L’énergie utilisée pour te chauffer, t’éclairer ou te déplacer.
- Les déchets générés par tes activités.
Oh my God… l’usine à gaz… (sans vouloir faire de jeu de mots !)
Alors quand on veut devenir neutre en carbone, il y a tout un tas de choses à mesurer pour connaitre son empreinte et tout un tas d’actions potentiellement mesurables pour rendre notre empreinte invisible.
Je pense que mon tableau Excel peut faire des centaines de lignes. Rien que la brochure du Ministère, fait plus de 100 pages, juste pour nous expliquer le concept. Mais ce que je veux c’est la liste de tout ce que je dois mesurer. Et là…
QuickMS est un éditeur de logiciel qui (scoop ! ) emploie des humains. Ces humains, qu’on appelle aussi « salariés », se déplacent avec des moyens de transport aussi variés qu’imprévisibles : voiture, vélo ou… leurs pieds (concept assez sous-coté ces derniers temps). Une fois arrivés, nos valeureux collaborateurs réclament (tenez-vous bien !) du chauffage en hiver, de la clim en été, et globalement un peu d’électricité histoire de faire tourner ces outils magiques qu’on appelle ordinateurs.
Mais attendez, ce n’est pas tout. Pour que ces ordinateurs fonctionnent, il faut des serveurs. Ces mêmes serveurs qui, en gros, transforment gentiment votre e-mail en source de chaleur supplémentaire (pratique en hiver, moins en été).
Et là où ça devient encore plus sport, c’est que nos collaborateurs, dispersés aux quatre coins de la France (parce qu’on aime bien la diversité géographique), n’ont pas tous le même fournisseur d’énergie. Certains ont même zéro choix parce que, surprise, dans certaines communes, c’est encore le Moyen Âge énergétique avec un seul fournisseur en monopole. Quant à savoir si leur fournisseur produit de l’énergie verte ou du charbon des années 50… eh bien, comment dire ? C’est un joyeux flou artistique.
Bref, on essaie de calculer l’empreinte carbone de tout ce bazar, mais entre les déplacements maison-bureau (mode de transport mystère), l’énergie consommée (provenance opaque), et les serveurs qui chauffent plus qu’un radiateur bas de gamme, on n’est pas exactement sur un calcul simple à trois inconnues.
Et ça c’est juste la réflexion de base !
C’est ce que l’on appelle les « émissions directes » si j’en crois la brochure de 112 pages du Ministère de la transition écologique.
Parce qu’à cela il faut rajouter les « émissions indirectes », c’est à dire celles auxquelles vous participez indirectement en prenant un fournisseur qui lui va émettre des « émissions directes ».
Oh l’usine à gaz… vous avez combien de fournisseurs ? Combien de partenaires ?
Et ni GPT, ni Google ne soulage mon mal de tête
Fort heureusement, (il faut rester optimiste dans la vie), nous sommes au XXIième siècle et nous avons la chance d’être dans l’ère des logiciels dopés à l’IA. Vous savez ces outils qui consomment de l’énergie (électricité, serveurs, chauffage pour celui qui le développe – mettre le cerveau sur OFF) mais qui vous font gagner énormément de temps et vous évite un tableau Excel illisible ?
Alors c’est un budget mais au moins vous aurez des experts pour vous accompagner. Des experts qui vous disent que vous ne pouvez pas avoir de bilan carbone si vous ne prétendez pas à une certification
Ok ! Ba alors dites-moi juste combien d’arbres je dois planter pour être neutre !
Même le chantier de mon poulailler était plus simple…
À suivre…
Article rédigé par Christophe Aubry Le Comte.